mardi 24 août 2010

diannah Bolong et ses alentours






D'habitude, le soleil me tire du lit de bonne heure. Lorsque le soleil n'est pas encore paru au dessus de la cime des arbres, que les seuls bruits que l'on
entend sont les bruissement de feuilles et les cris d'oiseaux, que ces bruits résonnent doucement un peut comme dans un rêve, la lumière est pâle, la peau n'a pas peur du soleil, il doit être sept heures, et je me trompe rarement. Me voilà au puit armé de mes arrosoirs, j'ai une trentaine d'arbres et de plantes à arroser, soit environ 90 seaux de 5 à puiser puis à verser.
Après on ira boire du café touba et fumer du cali! Ce soir on pourra visiter Dimingu, le guinéen. Il vend du vin de palme dans un petit coin de brousse entre 17H et 19h. Ou alors, on peut aller voir le vieux Badu, il nous offrira sûrement un peu de vin de cajou. Mais ça c'est pas terrible. ça enivre mais le goût et la viscosité rappelle un trop la bile. Ron s'est rendu bien malade avec ça. On peut aussi rester près du feu, a boire de l'infusion de kenkénuba, en écoutant rfi, siroter un petit ricard sous la lune avec vieux konte, fumer le cali en se racontant nos vies. Sûr qu'elles se ressemblent pas nos deux vies...